La délivrance
Or, lorsque Parô eu laissé partir le peuple, D’ieu ne les dirigea point par le pays des Pélichetim, lequel est rapproché; parce que D’ieu disait : le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre, et retourner en Égypte. D’ieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs, et les enfants d’Israël partirent en bon ordre du pays d’Égypte. Mochè emporte en même temps, les ossements de Yossèf; car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d’Israël en disant : D’ieu ne manquera pas de vous visiter, et alors vous emporterez mes os de ce pays. Ils décampèrent de Soukkot et vinrent camper à Ètam, à l’extrémité du désert. L’Ét’ernel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin, la nuit par une colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit; la colonne de fumée, de jour, et la colonne de feu, la nuit , ne cessaient de précéder le peuple Chémot 13, 17-22..
La sidra traite essentiellement du passage de la mer rouge. La mort des premiers-nés contraint Parô à laisser partir les Bénè Yisraèl d’Égypte. Imaginons un peuple, hommes, femmes, enfants et vieillards, se mettre en branle pour sortir, non pas en fugitifs craignant les représailles des Égyptiens mais plutôt en êtres libres, un peuple que l’on force à se libérer. Tous se mettent en route au signal du départ. Aucune défection. Sans désordre! Tout montre la vigilance de la Providence qui a dû faire des mécontents.
Le Yalqout Yalqout in Bé-challah, 13, paragr. 225. explique ainsi le verset Michelè 16, 7. :
D’ieu agrée-t-il les voies d’un homme, il s’agit d’Israël appelé un homme Dévarim 29, 9. : tout homme d’Israël.
Il lui concilie même la faveur de ses ennemis, il s’agit de Parô à propos duquel il a été dit Chémot 15, 9. : L’ennemi disait..
Aussi le texte poursuit Chémot 13, 17. :
Or, lorsque Parô eut laissé partir le peuple…
Qui a exprimé way, malheur Way-hi, commence par way, cri de malheur.? Le Saint béni soit-il a exprimé ce cri de malheur. Cela rappelle le cas de ce roi dont le fils avait été captif. Animé d’esprit de vengeance contre ses ennemis, il alla le délivrer. Arrêtant le ravisseur, il le mit au supplice. A peine commence-t-il à le faire souffrir, lui reprochant le rapt de son fils, que le ravisseur reconnaît son méfait. Le roi se plaint : Hélas! Je voulais le faire souffrir davantage. Ayant reconnu sa faute, une place parmi les rois lui fut accordée.
Parô asservit Israël en Égypte. Dès que les fléaux commencent à l’atteindre, il libère Israël. Aussi le Saint béni-soit-Il exprime-t-Il son mécontentement : Hélas! il le laisse partir! C’est ce que dit le verset :
Or lorsque Parô eut laissé partir le peuple.
Autre explication : Qui dit malheur? C’est Parô. Cela fait penser à cet homme qui vend du bois à un prix dérisoire. L’acheteur fabrique de nombreux objets : des boites et coffrets. Le vendeur, les ayant vus, dit : Ah! Quel malheur d’avoir liquidé ce bois. Ainsi Parô, pensant qu’Israël ne parviendrait jamais à former une nation, lui assigne-t-il les travaux dans la glaise et dans les briques. Mais sorti d’Égypte, Israël se constitue en peuple avec plusieurs bannières près de la mer [Rouge], Parô s’écrie alors : quel malheur de le laisser partir!
Autre explication. Qui dit malheur? Ce sont les Égyptiens. Cela rappelle le cas du médecin qui, ayant soigné toute personne blessée, vint à quitter la ville. Les habitants crient malheur!
Les Égyptiens, frappés par les fléaux, s’adressaient toujours à Mochè qui priait pour soigner leurs maux. Lorsque Israël eut quitté l’Égypte, les Égyptiens s’écrièrent : Ah! malheur! Parô le laisse partir!
Autre explication. Les Kénaânim disent : Quel malheur! Cela fait penser au cas de ce jeune fils d’un roi qui, ayant un champ, le confie, avant de quitter le pays, à un fermier pour s’en occuper et manger de ses fruits jusqu’à la majorité de son fils. Le fils grandit. Le roi réclame le champ au fermier. Celui-ci s’écrie : Ah malheur! Ainsi pendant l’asservissement d’Israël en Égypte, les Kénaânim, gardant le pays d’Israël, mangeaient ses fruits. A peine Israël sorti d’Égypte, ils s’écrièrent : Ah! quel malheur! Parô le laisse partir!
Selon le midrache, D’ieu, Parô, les Égyptiens ou les Kénaânim, avaient chacun leur raison d’exprimer leur mécontentement. Pour D’ieu, le repentir de Parô l’avait empêché de procéder à une vengeance plus poussée.
Parô pensait s’être débarrassé de personnes incapables et peu dignes de considération. Mais il dut, bien malgré lui, reconnaître que les Bénè Yisraèl constituaient un peuple organisé.
Les Égyptiens ainsi que les Kénaânim ne prennent en considération que leur intérêt. Les Égyptiens regrettent de ne plus pouvoir compter sur la présence de Mochè qui les guérissait de leurs maux.
Les Kénaânim, eux, perdent un pays qu’ils considèrent comme leur propriété. Certes ils l’occupent provisoirement mais ils aimeraient retarder indéfiniment l’échéance.
Texte d’actualité! Si les peuples tolèrent le juif, c’est uniquement pour leur propre intérêt ou ils visent une raison bien précise.
Or, lorsque Parô eu laissé partir le peuple, D’ieu ne les dirigea point par le pays de Pélichetim, lequel est rapproché; parce que D’ieu disait : le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre, et retourner en Égypte.
Or, lorsque Parô eut laissé partir le peuple.
Il est surprenant que le texte attribue le départ des Bénè Yisraèl à Parô! N’est-ce point D’ieu lui-même qui avait contraint Parô à les laisser partir?
Or ha-Hayim reprend pour son compte l’expression de douleur, way-hi, qui tranche avec la joie et l’allégresse que suscite la sortie d’Égypte.
Il pense, pour sa part, que cette douleur provient de ce que Parô consente à laisser partir Israël. Il oublie vite tout ce que D’ieu fait pour l’y contraindre. Pour Parô, seul compte l’ordre qu’il a donné Chémot 12, 31. : Levez-vous, sortez!. Aussi est-ce la raison qui incite Parô à poursuivre les Bénè Yisraèl leur causant appréhensions et angoisses.
En outre, la poursuite provoque la mort de plusieurs Égyptiens noyés dans la Mer Rouge. D’ieu ne souhaite jamais la mort des impies et leur disparition; elles sont une cause de souffrance réelle pour le Créateur.
Ce cri de douleur se justifie également par le fait que Parô laisse partir le peuple, ète ha-âm, en même temps que les Bénè Yisraèl. Chaque fois que le texte mentionne , il fait allusion à ce peuple Chémot 12, 38., une tourbe nombreuse, êrèv rav, qui les avait suivis. Ce sera la cause de nombreuses fautes des Bénè Yisraèl. Parô laisse intentionnellement partir ce pour contraindre les Bénè Yisraèl à revenir en Égypte. Plus tard, lors de leur séjour dans le désert, chaque fois qu’Israël exprime son intention de revenir en Égypte, c’est le qui en est l’instigateur.
C’est pour le que D’ieu fait prendre ce détour aux Bénè Yisraèl plutôt que de les diriger par le pays des Pélichetim.
D’ieu ne les dirigea point par le pays de Pélichetim.
Ce détour pose un problème. En effet, le contraire n’eût-il pas été préférable! Si D’ieu avait l’intention de protéger les Bénè Yisraèl, le mieux aurait été de les diriger directement en ÈrètsYisraèl?
Don Abrabanèl énonce trois raisons principales à ce détour. En premier lieu, la sortie d’Égypte aux yeux de Parô n’est pas définitive. Il permet aux Bénè Yisraèl d’aller servir D’ieu dans le désert à une distance de trois jours. C’est pourquoi D’ieu ne leur fait pas traverser le pays des Pélichetim pour que Parô ne trouve rien à redire à propos de la promesse de Mochè cf. Chémot 5, 3.. Aussi le verset souligne-t-il lorsque Parô eut laissé partir le peuple, la conséquence est : D’ieu ne les dirigea point par le pays des Pélichetim.
La deuxième, D’ieu ne les dirige pas vers le pays des Pélichetim en raison de leur refus possible d’accorder le passage de leur territoire aux Bénè Yisraèl. L’appréhension d’une guerre, pouvant éclater, provoquerait leur retour en Égypte.
La troisième est essentielle. Le pays des Pélichetim n’avait pas de mer. Or D’ieu projetait de faire traverser la mer à Israël pour y noyer les Égyptiens. C’est pourquoi D’ieu fit dévier le peuple du côté du désert, vers la Mer des Joncs… pour réaliser son projet.
Rav Alchèkh relève une quatrième raison. Avant leur départ, les Bénè Yisraèl avaient emprunté aux Égyptiens leurs bijoux et habits. En les faisant dévier vers le désert, D’ieu entend inciter les Égyptiens à poursuivre les Bénè Yisraèl pour récupérer leurs bijoux.
Le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre et retourner en Égypte.
Maor Wa-Chèmèche, se basant sur l’explication de Rachi qui cite comme exemple la guerre de Âmalèq, trouve, au contraire, que le passage par le pays des Pélichetim constitue le meilleur moyen de leur éviter une telle guerre. En effet, la route menant à Kénaâne est courte et directe. Mais êrèv rav s’est joint aux Bénè Yisraèl. D’ieu, sachant tous les inconvénients qu’il attirerait à Israël, fait tout pour le décourager et le forcer à retourner en Égypte. Aussi D’ieu prend-Il un tel détour, riche en péripéties telles la poursuite des Égyptiens, la traversée de la Mer Rouge et la guerre de Âmalèq pour amener le êrèv rav à se raviser.
Les Bénè Yisraèl, en revanche, n’ont pas à craindre un tel découragement puisqu’ils sont partis d’Égypte armés.
Or ha-Hayim ajoute cependant que Parô provoque encore d’autres désagréments aux BénèYisraèl en les accompagnant. Bé-challah, , signifie également accompagner. Parô est à l’origine de cet inconvénient supplémentaire des Bénè Yisraèl puisque D’ieu fut contraint de ne point les conduire par le pays des Pélichetim. De fait, en raison de sa proximité du pays d’Égypte, Parô eût pu avoir l’intention de les accompagner jusqu’aux portes de ce pays.
D’ieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs, et les enfants d’Israël partirent en bon ordre du pays d’Égypte.
D’ieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs.
Pour Sforno, en agissant ainsi, D’ieu entend diriger Israël par le chemin du désert, chemin très peu fréquenté. Par conséquent, les voyageurs en provenance d’Égypte n’auront pas à renseigner Israël quant aux intentions de Parô sur une éventuelle poursuite. D’ieu cherche donc à surprendre les Bénè Yisraèl par la présence de Parô et des Égyptiens.
Les Bénè Yisraèl partirent armés du pays d’Égypte.
Sforno explique le waw de wa-hamouchim, et armés, par cependant. Bien que les Bénè Yisraèl soient armés, la vue des Égyptiens les surprendrait, n’ayant jamais combattu auparavant.
Mais Or ha-Hayim précise que le détour ne serait d’aucune utilité si Israël, n’étant pas armé, se trouvait en présence d’une guerre.
Kéli Yaqar, rapportant le Yalqout qui explique wa-hamouchim, , portant cinq armes, s’étonne de ce que les Bénè Yisraèl aient besoin d’armes car, en cas de guerre, c’est à D’ieu de la faire. Mais même si l’intention est d’agir par des moyens naturels, autrement dit tenter de combattre par ses propres armes tout en comptant sur l’aide divine, reste à savoir pourquoi le Yalqout donne-t-il un nombre aussi précis d’armes! Est-ce à dire que tout combattant fut doté de nombre précis d’armes?
Aussi, souligne-t-il, que les cinq armes ne sont, en fait, que les cinq livres de la Tora qu’Israël est appelé à recevoir. Et Rachi, expliquant hamouchim, , par mézouyanim, , armés, fait allusion, selon Kéli Yaqar, aux sept livres de la Tora zayine a pour valeur numérique 7.. Le livre de Bémidbar est en effet partagé en trois, la paracha de way-hi bi-nsoâ ha-arone Bémidbar 10, 35-36., constitue un livre à part.
D’ieu fait faire ce détour par le désert afin qu’Israël traverse la Mer Rouge. Ce miracle vise à imprimer dans le coeur des Bénè Yisraèl la foi véritable en D’ieu et les prépare à recevoir la Tora.
Mochè emporte en même temps, les ossements de Yossèf; car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d’Israël en disant : D’ieu ne manquera pas de vous visiter, et alors vous emporterez mes os de ce pays.
Mochè emporte en même temps les ossements de Yossèf.
Kéli Yaqar cherche à établir un lien logique entre cette information et les versets précédents. Selon lui, ce verset répond à la question que soulève le détail et armés, sont sortis les Bénè Yisraèl d’Égypte. Les armes, rappelle-t-il, sont les cinq livres de Tora. Mais ne l’ayant pas encore reçue, le cercueil de Yossèf représentait justement la Tora. Dans le désert l’arche de la Tora était accompagnée du cercueil de Yossèf. Celui-ci, disait-on, avait accompli toute la Tora cf. Yalqout sur la sidra..
Mochè savait par ailleurs que les Bénè Yisraèl auront à traverser la Mer Rouge. Et devant le refus de la mer de livrer son passage, Mochè lui montre le cercueil de Yossèf. Après quoi, elle accepte Voir Tanhouma 114, 9.. C’est bien ce qu’exprime le verset Téhillim 114, 3. : La mer vit le [cercueil de Yossèf] et se mit à fuir…
Se souvenir se souviendra de vous D’ieu.
Pour Or ha-Hayim, la répétition de paqod, se souvenir, souligne deux éléments. L’éloignement du dommage en les délivrant de la servitude d’Égypte, d’une part, et d’autre part, l’assurance de faire sortir Israël avec une grand richesse. Peut-être seront-ils tentés de ramasser biens et richesses au point de négliger de prendre les ossements! Aussi Yossèf les adjure-t-il de ne point le laisser en Égypte même s’ils devaient, par son transport, perdre l’équivalent de sa charge en argent et en or. Mochè, quant à lui, avait délaissé le butin pour s’occuper du cercueil de Yossèf cf. Zohar II, 46a..
Sans doute le départ des Bénè Yisraèl était-il conditionnel au transport des ossements de Yossèf. Le signe de la délivrance véritable est que Yossèf consente de remonter du Nil pour se laisser emporter. Le premier départ manqué des Bénè Èfrayim avait vu justement le refus du cercueil de remonter.
D’ici avec vous.
L’emploi de mi-zè, de ce pays, est pléonastique. De toute évidence il ne peut s’agir que de ce pays, l’Égypte!
Or ha-Hayim rappelle que Yossèf, faisant jurer ses frères d’emporter ses ossements avec eux, serait prêt également à leur pardonner, grâce à ce bienfait, leur manque de preuve d’amour fraternel. Mi-zè cf. Bérèchit 36, 17. employé au moment de la vente de Yossèf signifie que les frères avaient abandonné tout amour pour lui ils avaient quitté zè dit le texte. a pour valeur numérique 12, autrement dit la fraternité des 12 fils de Yaâqov ne saurait être réparée qu’en emportant mi-zè, d’ici, ses ossements.
Ils décampèrent de Soukkot et vinrent camper à Ètam, à l’extrémité du désert.
Ils décampèrent de Soukkot.
Pour Yonatane Ben Ôzièl, cet endroit est désigné ainsi Soukkot, en raison des nuéesdont D’ieu avait enveloppé les Bénè Yisraèl comme des cabanes.
L’Ét’ernel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin, la nuit par une colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit; la colonne de fumée, de jour, et la colonne de feu, la nuit , ne cessaient de précéder le peuple.
L’Ét’ernel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin.
Selon Or ha-Hayim, l’expression lanhotam ha-dèrèkh, pour leur indiquer le chemin, signifie rendre le chemin aisé et praticable. Lanhotam, dérive pour lui de noah, aisé. Cette explication correspond au midrache. La colonne de nuée nivelait le chemin, comblant les ravins et aplatissant les monts.
La nuit, la colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit.
Il y a lieu de s’interroger sur la mention afin qu’ils pussent marcher jour et nuit qui semble en plus.
En réalité, il s’agit de lumière divine accompagnant toujours les Bénè Yisraèl. Cette lumière, exclusive au camp des Bénè Yisraèl, indique à distance, lors de leurs déplacements de jour, comme de nuit, rendu visible, autant pour les personnes placées en tête que pour celles placées en arrière.
Pour Maor Wa-Chèmèche, le jour est symbole des mitswot, que l’homme réalise et la nuit est symbole des mauvaises actions âvèrot. Pour que la conduite de l’homme soit parfaite, il faut considérer les mitswot réalisées comme étant imparfaites, couvertes de nuée, et les âvèrot, éclairées par une colonne de feu, comme étant faites avec enthousiasme et ardeur. L’homme se doit donc de faire un repentir sincère de telle sorte que les mitswot soient parfaites, réalisées au nom des mitswot et une reconversion véritable des âvèrot accomplie avec autant d’enthousiasme et d’ardeur dont il avait fait preuve au moment de les commettre. Aussi le texte stipule-t-il la colonne de nuée, le jour, et la colonne de feu, la nuit, ne cessaient de précéder le peuple.
Le midrache Chémot Rabba 20, 9. relève le traitement particulièrement bon de D’ieu à l’égard d’Israël :
D’ieu ne s’est point comporté vis-à-vis [d’Israël] selon l’usage courant. Car un homme achète des esclaves pour le servir, le laver, le parfumer, l’habiller, le transporter, éclairer son chemin. Mais le Saint-béni soit-Il n’agit point ainsi vis-à-vis d’Israël. Bien au contraire, c’est Lui qui le lave, le parfume, l’habille, le transporte et éclaire son chemin.
La sortie d’Égypte est la première délivrance réalisée dans l’histoire d’Israël. Elle prélude la délivrance future où la gloire de D’ieu rayonnera de nouveau sur Israël comme dit le prophète Yéchâya 60, 2. :
Oui, tandis que les ténèbres couvrent la terre et une sombre brume les nations, sur toi l’Ét’ernel rayonne, sur toi Sa gloire apparaît.