La règle du lépreux

L’Ét’ernel parla à Mochè en ces termes : Voici quelle sera la règle imposée au lépreux lorsqu’il redeviendra pur : il sera présenté au Kohène. Le Kohène se transportera hors du camp, et constatera que la plaie de lèpre a quitté le lépreux. Sur l’ordre du Kohène, on apportera, pour l’homme à purifier, deux oiseaux vivants, purs; du bois de cèdre; de l’écarlate et de l’hysope. Le Kohène ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux, au-dessus d’un vaisseau d’argile, sur de l’eau vive. Pour l’oiseau vivant, il le prendra ainsi que le bois de cèdre, l’écarlate et l’hysope; il plongera ces objets, avec l’oiseau vivant dans le sang de l’oiseau égorgé, qui s’est mêlé à l’eau vive; en fera sept aspersions sur celui qui se purifie de la lèpre, et, l’ayant purifié, lâchera l’oiseau vivant dans la campagne Wayi-qra 14, 1-7….

Après que Tazriâ, eut traité de l’impureté transmise par les affections lépreuses, Métsorâ, propose au lépreux des dispositions à prendre pour sa purification en vue de son insertion dans la société. La lèpre frappe, il est vrai, l’homme en raison de son mauvais comportement moral.

Auparavant, le médisant recherchait la compagnie. Ses propos visent essentiellement à séparer une femme de son mari, à semer la discorde entre frères, entre amis. La lèpre, le frappant, le tient éloigné de la société. Ainsi dispose-t-il suffisamment de temps, dans l’isolement total, pour réfléchir et penser à la division et à la désunion, aux dégâts et ravages qu’il a provoqués.

Sa téchouvasa réparation, commence par la prise de conscience du mal fait à la société. Elle constitue le début de sa guérison. La purification nécessite ensuite l’offrande de sacrifices.

Le Midrache Wayi-qra Rabba chap. 16, paragr. 1. citant Wayi-qra 14, 2. :

Voici quelle sera la règle imposée au lépreux rapporte le texte Michelè 6, 16. :

Il est six choses que l’Ét’ernel déteste et sept qu’Il a en horreur.

Rabbi Méir et nos maîtres [enseignent] :

Rabbi Méir dit : six et sept, le tout donne treize.

Pour nos maîtres : en tout sept. Qu’entendent donc nos maîtres par Et sept…? La septième, disent-ils, est la plus grave de toutes. Il s’agit de l’homme qui déchaîne la discorde entre frères id. 6, 18..

Voici donc les sept ibid. 6, 17 et 18. :

Les yeux hautains; la langue mensongère; les mains qui répandent le sang innocent; le coeur qui ourdit des desseins pervers; les pieds impatients de courir au mal; le faux témoin qui exhale le mensonge; enfin l’homme qui déchaîne la discorde entre frères.

Rabbi Yohanane affirme : tous sont frappés de lèpre. Les yeux hautains, [nous l’apprenons] des filles de Tsione tel qu’il est dit Yéchâya 3, 16. :

Puisque les filles de Tsione sont si arrogantes, s’avançant le cou dressé… Portant des bijoux, elles penchent le cou pour les montrer. Il est écrit plus loin à ce propos id. 3, 17. :

Le Seigneur dépouillera la tête des filles de Sion.

Rabbi Èl’âzar explique Wé-sippah,, dépouillera, par frapper de lèpre comme il est dit Wayi-qra 13, 2. lass’ète Wé-lassappahate, une tumeur ou une dartre.

La langue mensongère, [nous l’apprenons] de Myriam tel qu’il est dit Bémidbar 12, 1. :

Myriam et Aharone médirent de Mochè… Et il est écrit plus loin id. 12, 10. :

Myriam se trouve couverte de lèpre blanche comme la neige.

Les mains répandent le sang innocent, [nous l’apprenons] de Yoav N.B. Yoav avait assassiné Abnèr. tel qu’il est dit Chémouèl II 3, 29. :

Que [le sang d’Abnèr] pèse sur la tête de Yoav et de tous les siens! Qu’il ne cesse d’y avoir, dans sa famille, des gens affligés de flux et de lèpre.

Le coeur qui ourdit des desseins pervers, [nous l’apprenons d’Ôuziyahou] qui se pare des habits de la Grande Prêtrise, Kéhounna guédola.

Il est écrit à ce propos Mélakhim II 15, 5. :

L’Ét’ernel frappa le roi de maladie : il resta atteint de lèpre jusqu’au jour de sa mort.

Les pieds impatients de courir au mal, il s’agit de Guéhazi [le serviteur d’Èlichâ] à propos duquel il est dit Mélakhim II 5, 27. :

La lèpre de Naâmane s’attachera à toi et à ta postérité à jamais.

Enfin l’homme qui déchaîne la discorde entre frères, [nous l’apprenons] de Parô qui tente de semer la discorde entre Abraham et Sara. Il est dit à son propos Bérèchit 12, 17. :

Mais l’Ét’ernel affligea de plaies terribles (lèpre) Parô et sa maison. Aussi Mochè, attirant l’attention d’Israël, dit :

Voici quelle sera la règle imposée au lépreux, Métsorâ, lépreux, est le motsi chèm râ, médisant. La règle est imposée à celui qui médit.

Ce midrache énumère les cas d’infraction à l’éthique qui seront frappés de lèpre. Rambam, dans sa conclusion sur les lois de l’impureté de la lèpre Michenè Tora, Lois sur l’impureté de la lèpre, Chap. 16, 10., souligne :

La lèpre est une maladie dont le nom englobe plusieurs cas qui ne se ressemblent pas. La blancheur de la peau de l’homme est appelée lèpre, la chute d’une partie de la chevelure de la tête ou de la barbe est aussi appelée lèpre, le changement d’aspect des vêtements et des maisons est nommé également lèpre. L’altération, frappant les vêtements et les maisons que la Tora désigne par extension du terme lèpre, n’est pas fréquente dans la nature du monde. Il constitue un signe prodigieux qui signalait à Israël l’urgence d’abandonner la médisance. Aussi le médisant voit-il [en premier] les murs de sa maison changer. S’il se repent, la maison recouvre sa pureté. Persistant dans sa voie malgré la destruction des murs de la maison, c’est au tour des sièges et de la literie en cuir [d’être affectés]. Se repentant, ils retrouvent leur état de pureté. Mais s’il persiste dans sa voie malgré leur calcination, ses vêtements subissent alors une détérioration. S’il se repent, ils seront purs à nouveau. Mais s’il persiste encore dans son iniquité malgré leur calcination, sa peau sera alors affectée de lèpre. Mis à l’écart, il est déclaré impur. Isolé de tous, il ne jouit pas de la proximité même des impies dont les propos ne sont que plaisanterie et médisance. Aussi la Tora recommande-t-elle pour nous protéger de la lèpre Dévarim 24, 19. :

Souviens-toi de ce que l’Ét’ernel ton D’ieu a fait à Myriam pendant votre voyage au sortir d’Égypte. Elle invite à réfléchir sur le châtiment frappant Myriam pour avoir médit de son frère. Pourtant, plus âgée, elle se consacra à l’élever et courut de sérieux dangers en le sauvant du fleuve. En fait, elle ne médit pas; elle se trompe seulement en le comparant à d’autres prophètes. De plus, [Mochè] ne lui tient point rigueur pour ses propos puisque le texte affirme Bémidbar 12, 3. :

Or Mochè était un homme fort humble. Malgré tout Myriam est frappée de lèpre. S’il en est ainsi [de Myriam] qu’en sera-t-il des impies dont la sottise les incite à la médisance et à l’insolence? Aussi convient-il pour quiconque entend suivre la bonne voie de s’éloigner de leur réunion et éviter de leur parler afin de ne pas être pris dans le piège de ces impies et de leur sottise. Ainsi est la réunion de ces plaisantins et impies : au début ils multiplient des propos insignifiants comme il est dit Qohèlète 5, 6. :

La voix du niais consiste en flux de paroles. Ensuite ils disent du mal des justes tel qu’il est dit Téhillim 31, 19. :

Qu’elles deviennent muettes les lèvres menteuses qui parlent avec insolence contre le juste. Ils sont ainsi amenés à parler des prophètes et critiquer leurs paroles comme il est dit Divrè ha-Yamim 2. 36, 19. :

Mais ils raillaient les messagers de D’ieu, dédaignaient ses paroles et tournaient en dérision ses prophètes. Par la suite, ils en viennent à parler de D’ieu et à Le renier comme il est dit Mélakhim II 17, 9. :

Les enfants d’Israël avaient commis en secret des actes illicites contre l’Ét’ernel, leur D’ieu. Ainsi sont les propos des impies fréquentant, dans les places, les gens du peuple et, dans les maisons de festin, les ivrognes. Mais les propos des justes d’Israël ne consistent qu’en des paroles de Tora et de sagesse. Aussi l’aide du Saint béni soit-Il leur permet de l’atteindre ainsi qu’il est dit Mal’akhi 3, 16. :

Cependant les adorateurs de l’Ét’ernel s’exhortèrent, mutuellement : l’Ét’ernel écouta, entendit, et un registre de souvenir fut dressé devant lui en faveur de ceux qui craignent l’Ét’ernel et qui respectent Son Nom.

Ces deux textes sont édifiants sur la gravité de la médisance qui, jointe à l’orgueil et à la cupidité, fait des ravages dans la société. Bien plus, pour Rambam, le médisant ne s’adonne à cette pratique qu’après avoir secoué le joug de D’ieu au point de ne plus Le reconnaître comme Souverain et Créateur tel qu’il est dit Téhillim 12, 5. : Ceux qui disent : Par notre langue nous triomphons, nos lèvres, sont notre force : qui serait notre maître?

L’Ét’ernel parla à Mochè en ces termes : Voici quelle sera la règle imposée au lépreux lorsqu’il redeviendra pur : il sera présenté au Kohène.

Voici quelle sera la règle imposée au lépreux lorsqu’il redeviendra pur.

La proposition semble de trop car le texte aurait pu tout simplement dire , lorsque le lépreux redeviendra pur. De plus, la Tora continue à l’appeler lépreux, , le jour de sa purification.

Le midrache Wayi-qra Rabba sur la sidra, paragr. 16., se basant sur l’expression la règle du métsorâ, décompose le terme en . La lecture du verset est donc : Voici la règle du motsi chèm râ, autrement dit de celui qui, par sa médisance, donne une mauvaise réputation. Tout ce que le texte exige du lépreux, tel le sacrifice des oiseaux, le cèdre, l’écarlate et l’hysope rappelle en fait la faute du médisant.

Or ha-Hayim souligne que, par la nature des choses, la lèpre rend à ce point le lépreux dépressif que, pour sa guérison, il est nécessaire de le mettre dans une ambiance joyeuse et en contact de tout ce qui peut le rendre heureux. Il arrive qu’un lépreux ne soit pas prêt à croire que la cause de sa maladie est la médisance, l’attribuant plutôt à une cause naturelle.

Mais la Tora exige que le lépreux, isolé et éloigné de la société, porte des vêtements déchirés et laisse pousser sa chevelure. Ces dispositions, contraires à la guérison naturelle de la lèpre, favoriseraient plutôt l’aggravation de la maladie. Ce faisant, le lépreux, parce qu’il réalise une véritable réparation en regrettant sa médisance, guérit de sa lèpre. Le jour où le lépreux redevient pur, il sera parfaitement convaincu que la maladie n’avait d’autre cause que sa médisance. Le texte le confirme par la suite : et voici que la plaie de lèpre a quitté le lépreux, autrement dit la guérison vient en fait du lépreux lui-même car, réalisant sa faute, il procède à la réparation morale requise.

Le Kohène se transportera hors du camp, et constatera que la plaie de lèpre a quitté le lépreux.

Le Kohène se transportera hors du camp.

Après la précision Il sera présenté au Kohène, le texte souligne ici que le Kohène se transportera hors du camp, laissant entendre que le lépreux ne vient pas se présenter lui-même au Kohène.

Pour Kéli Yaqar, il sera présenté au Kohène n’indique nullement qu’il s’agisse d’un déplacement du lépreux. Mais le lépreux, grâce à la pression que la plaie exerce sur lui, finit par demander au Kohène les instructions pour réparer sa faute. Étant prêt à abandonner la mauvaise voie suivie jusqu’à présent, il se présente au Kohène pour s’informer de l’enseignement, la Tora, de la règle qui le guidera désormais.

Après quoi, le Kohène se transportera hors du camp pour constater la guérison morale du lépreux qui conditionne sa guérison physique.

Cependant Sforno explique que le lépreux, tout en restant en dehors du campement, se présentera au Kohène qui se transportera auprès du lépreux sans que soit nécessaire d’aller à l’endroit où le lépreux se tient dans l’isolement. Le lépreux se déplace jusqu’à la limite du camp pour y subir l’examen du Kohène.

Rambane souligne également que le jour de sa purification, le lépreux doit se présenter au Kohène. Il existe cependant, pour lui, deux voies menant à la guérison du lépreux. La première réside dans la téchouvarepentir, du lépreux. La seconde dépend de la bienveillance divine. En effet, dès lors que D’ieu décide d’accorder la guérison à des tsaddiqim, plusieurs autres malades, sans qu’ils l’aient mérité pour autant, guérissent en même temps. Les bonnes dispositions divines envers les tsaddiqim profitent également aux autres. Il en fut ainsi pour Sara. En même temps qu’elle guérit de sa stérilité, plusieurs femmes dans le monde le furent également.

Ainsi le lépreux, méritant la guérison grâce à sa téchouva, se situe au niveau d’un tsaddiq. Le Kohène se déplacera, dans ce cas, pour constater de lui même la guérison.

Mais si la guérison est consécutive à la bienveillance divine, le lépreux se présentera alors au Kohène. La société saurait de manière objective à quel niveau se situe la guérison du lépreux. Le texte précise d’ailleurs le jour de sa purification, pour spécifier que le jour fut la cause unique de sa guérison. Aussi sera-t-il forcé de se présenter au Kohène.

Sur l’ordre du Kohène, on apportera, pour l’homme à purifier, deux oiseaux vivants, purs; du bois de cèdre; de l’écarlate et de l’hysope. Le Kohène ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux, au-dessus d’un vaisseau d’argile, sur de l’eau vive.

Sur l’ordre du Kohène.

Le rôle du Kohène, mis en valeur, signifie précisément que la maladie frappant le lépreux n’est pas d’ordre physique pour qu’il faille recourir à l’intervention d’un médecin, mais elle est d’ordre moral. Aussi est-ce le Kohène qui lui indique la voie à suivre pour réparer son désordre moral.

On apportera pour l’homme à purifier deux oiseaux vivants purs; du bois de cèdre, de l’écarlate et de l’hysope.

Tous les commentateurs s’accordent à voir dans ce verset une référence aux fautes commises par le lépreux.

Ainsi cf. Ârakhine 16b. les oiseaux, font allusion à la médisance. Le médisant, tel un oiseau, ne cesse de gazouiller, parler, critiquer, et médire de son prochain.

Le cèdre, symbolise l’orgueil et l’inflexibilité du médisant.

L’écarlate et l’hysope, font plus allusion à la réparation à entreprendre par le lépreux. Avant tout, il doit faire preuve d’humilité et de modestie.

Aussi en égorgeant un de ces deux oiseaux, le lépreux signifie-t-il qu’il abandonne la médisancelachone ha-râ. Par cet acte, il met fin à sa tendance à la critique et à la médisance.

Pour l’oiseau vivant, il le prendra ainsi que le bois de cèdre, l’écarlate et l’hysope; il plongera ces objets, avec l’oiseau vivant dans le sang de l’oiseau égorgé, qui s’est mêlé à l’eau vive; en fera sept aspersions sur celui qui se purifie de la lèpre, et, l’ayant purifié, lâchera l’oiseau vivant dans la campagne.

Pour réussir sa conversion morale, le lépreux trempera dans le sang de l’oiseau égorgé à la fois l’oiseau vivantle bois de cèdrel’écarlate et l’hysope .

La Tora recommande, en plus de la réparation du lachone ha-râla médisance, l’abandon par le lépreux de l’orgueil pour le remplacer par la modestie et le renoncement à la cupidité symbolisée par l’oiseau vivant qu’il lâche dans la campagne.

L’oiseau vivant est, selon Kéli Yaqar, le symbole de l’appât du gain et de l’argent car il est écrit Michelè 23, 4-5. :

Ne te fatigue pas pour t’enrichir… car elle [la fortune] ne manquera pas de s’acquérir des ailes, tel un aigle qui s’envole dans les cieux.

Il plongera ces objets, avec l’oiseau vivant dans le sang de l’oiseau égorgé, qui s’est mêlé à l’eau vive.

De plus, le sang de l’oiseau égorgé est mêlé à l’eau vive, symbole de la Tora car, pour bien réparer la médisance, il n’y a rien de mieux que l’étude de la Tora. Pour effacer tous ses propos méchants et malveillants, le lépreux a recours à l’aide précieuse de l’étude de la Tora.

Le roi Chélomo affirme, en effet Michelè 15, 4. : Le remède de la [mauvaise] langue est l’arbre de vie. Êts Hayiml’arbre de vie, n’est autre que la Tora.

Pour Don Yitshaq Abrabanèl, le lépreux est affecté à quatre niveaux : perte des sensationsdétérioration des humeurs puisqu’il y a infection, altération de l’aspect physique au point que son visage montre une baisse de rayonnement due au dérangement du foie et de l’appareil de circulation de sang, dérangement signalé par la présence de lésions et plaies blanches, enfin l’odeur dégagée est nauséabonde du fait de l’altération des humeurs et du sang.

Le lépreux, étant éloigné de la société et du Michekane, doit entreprendre deux purifications : en premier lieu par le rétablissement de sa santé, il réintègre le camp et pourra reprendre sa place dans la société. En offrant des sacrifices, il peut pénétrer à nouveau dans Bèt ha-Miqdache. Le jour de sa purification, le lépreux offre d’abord deux oiseaux vivants pour montrer qu’il a bien recouvré ses sens et qu’il est plein de vie; le bois de cèdre pour signaler le rétablissement de ses humeurs, le bois de cèdre ayant cette particularité de ne jamais se décomposer et se détériorer; l’écarlate, pour la guérison de son foie et de son système sanguin, car l’écarlate rappelle par sa couleur celle du sang; l’hysope, par son parfum, atteste du rétablissement du lépreux au niveau de son odeur et son haleine. Ces quatre éléments témoignent donc du rétablissement et de la guérison du lépreux puisqu’il est passé par les quatre étapes, nécessaires à son repentir.

De plus la Tora prescrit d’égorger un des oiseaux et laisser l’autre vivant afin de bien s’imprégner de l’idée que la mort et la vie dépendent de D’ieu. Aussi l’abat-il au-dessus d’un vaisseau d’argile pour signaler que l’être humain est entre les mains de D’ieu comme un pot d’argile entre les mains du potier.

Le sang de l’oiseau est mêlé à l’eau vive, pour souligner que la cause de la maladie est l’abandon de la Tora. Le tout est trempé dans le sang mêlé à l’eau pour préciser que cette maladie ne saurait être due à des causes physiques et naturelles qui la rendraient contagieuse mais plutôt à la volonté divine.

L’accent est donc mis sur le comportement moral de l’homme. C’est, en définitive l’homme qui décide de la qualité de vie qu’il veut avoir. En tournant le dos à l’orgueil et à la médisance, l’homme mérite de connaître une vie heureuse. Ainsi dit David Téhillim 34, 13-15. :

Quel est l’homme qui souhaite la vie, qui aime de longs jours pour goûter le bonheur? Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des discours perfides; éloigne-toi du mal et fais le bien, recherche la paix et la poursuis.

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