L’arche sainte
«On fera une arche en bois de chittim, ayant deux coudées et demi de long, une coudée et demi de large, une coudée et demie de hauteur. Tu la revêtiras d’or pur, intérieurement et extérieurement; et tu l’entoureras d’une corniche d’or. Tu mouleras pour l’arche quatre anneaux d’or, que tu placeras à ses quatre angles; savoir, deux anneaux à l’un de ses côtés et deux anneaux au côté opposé.
Tu feras des barres de bois de chittim, que tu recouvriras d’or. Tu passeras ces barres dans les anneaux, le long des côtés de l’arche, pour qu’elles servent à la porter. Les barres, engagées dans les anneaux de l’arche, ne doivent point la quitter. Tu déposeras dans l’arche le statut que je te donnerai(1).»
Après la faute du veau d’or, D’ieu décide d’éloigner Sa Chékhina. Sa présence, d’Israël. Mochè réagit en adressant une prière spéciale à D’ieu. Il demande non seulement de continuer à conduire Israël mais aussi à marquer par sa présence exclusive son attachement particulier à Israël.
D’ieu exauce certes la prière de Mochè. Mais il ne saurait reconduire, par Sa présence, la situation précédant la faute. Avant le Veau d’Or, la présence de D’ieu était manifeste. Nul besoin d’un Michekane pour la capter. Car tout le peuple étant saint, qadoche, pouvait supporter l’éclat de cette présence. À présent il faut préparer un lieu particulier où D’ieu résidera.
De plus, en donnant la Tora aux Bénè Yisraèl, D’ieu n’avait nullement besoin du Michekane pour y déposer l’arche sainte. Le peuple étant saint, pouvait donc garder auprès de lui la Tora. Toutefois, comment la Tora, de source divine, puisse-t-elle être limitée à une arche aux dimensions réduites?
«On fera une arche en bois de chittim», rapporte :
«Il est écrit(4) :
«Le Tout-Puissant nous ne pouvons L’atteindre, Lui qui est grand par la force…
«Notre grand maître dit : nous devons être reconnaissants à Iyob. Il surpasse tout ce qu’a pu dire Èlihou.
Iyob dit à ses amis : pensez-vous avoir épuisé toutes les louanges [de D’ieu]? Qui peut en effet énumérer toutes les louanges et tous les exploits du Saint béni soit-Il? Tout ce que vous avez dit(5) n’est qu’une partie de Ses actes.
Quiconque entend les paroles d’Èlihou : «Le Tout-Puissant, nous ne pouvons L’atteindre» dira que ce sont des blasphèmes, à D’ieu ne plaise! Mais ainsi dit Èlihou :
Nous n’avons jamais vu le Saint béni soit-Il se conduire à l’égard de Ses créatures avec la force de Sa puissance car Il ne tient nullement à les déranger. Au contraire Il se comporte à l’égard de l’homme selon sa force. Ainsi le Saint béni soit-Il ne manifeste-t-Il point la force de Sa puissance au moment du don de la Tora! Agissant ainsi, nul ne pourrait demeurer en vie tel qu’il est dit(6) :
«Si nous entendons une fois de plus la voix de l’Ét’ernel, notre D’ieu, nous sommes morts.»
En revanche, Il s’adresse à eux, selon leur force, ainsi qu’il est dit(7) :
«La voix de l’Ét’ernel [éclate] avec force.» Il n’est point dit avec Sa force mais bien selon leur force, à eux.
Autre explication : «Le Tout-Puissant nous ne pouvons L’atteindre». Au moment où le Saint béni-Soit-Il dit :
«Fais-moi un Michekane, Mochè étonné réplique : la gloire du Saint béni soit-Il emplit les mondes céleste et terrestre et Il me demande de construire un Michekane.»
De plus, [Mochè] voyait que Chélomo appelé à construire le Bèt ha-Miqdache autrement plus vaste que le Michekane s’écria(8) :
«Mais en vérité D’ieu résiderait-Il sur la terre? Mochè dit : Si déjà Chélomo s’exprime ainsi à propos du Bèt ha-Miqdache qui dépasse considérablement le Michekane, que serait-ce à propos du Michekane lui-même!
Ainsi s’exprime Mochè(9) :
Celui qui demeure sous la sauvegarde du Très-haut.
Rabbi Yéhouda fils de Rabbi Simoune dit : celui qui demeure caché est Très-haut par rapport à ses créatures.
Que veut dire «Qui s’abrite à l’ombre du Tout-Puissant»?
Il n’est point dit à l’ombre de D’ieu, à l’ombre du miséricordieux, à l’ombre du compatissant mais à l’ombre du Tout-Puissant! Il est donc à l’ombre [de la demeure] faite par Bétsal’èl. C’est pourquoi il est dit : «Il s’abrite à l’ombre du Tout-Puissant.» Le Saint béni soit-Il réplique :
«Ce n’est point comme tu penses! Je te demande uniquement vingt planches au nord, vingt au sud et vingt à l’ouest. Ce n’est pas tout, Je descendrai et concentrerai Ma résidence à l’intérieur d’une coudée sur une coudée.
Autre explication. «On fera une arche en bois de chittim.» Qu’est-il dit plus haut? «Qu’ils me préparent une offrande!» aussitôt après «On fera une arche». De même que la Tora a précédé toute la Création, ainsi, dans la construction du Michekane, la fabrication de l’arche précède celle de tous les objets. De même que la lumière débute l’oeuvre de la création tel qu’il est dit(10) :
«D’ieu dit : Que la lumière soit!», ainsi dans la construction du Michekane, l’arche de la Tora, appelée lumière selon le texte(11) :
«Car la mitswa est un flambeau, la Tora une lumière», précède [la fabrication] de tous les articles.»
Le midrache rend bien compte de la difficulté rencontrée par Mochè de voir la résidence divine réduite à des dimensions aussi limitées que celles du Michekane. Il n’arrive pas à comprendre ce besoin de concentrer la Chékhina, alors qu’avant la faute les Bénè Yisraèl jouissaient de la présence divine. En vérité c’est la faute du veau d’or qui condamne Israël à ne plus pouvoir vivre en proximité de D’ieu. Devant l’incapacité d’Israël de recevoir le rayonnement divin, D’ieu décide de faire procéder à la construction du Michekane qui captera la présence divine pour la diffuser par la suite parmi Israël.
Èlihou souligne, en effet, la disposition divine, quand leur comportement retrouve son harmonie, à gratifier les hommes de Sa présence. D’ieu leur confère également la force nécessaire pour supporter cette présence. Déjà le jour de mattane Tora, le don de la Tora, la voix de l’Ét’ernel avait porté d’une extrémité du monde à l’autre. Tout le peuple, pris de frayeur, demande à Mochè de lui rapporter les paroles de l’Ét’ernel; il ne pouvait, en effet, continuer à entendre la voix divine et demeurer en vie. L’Ét’ernel s’emploie à ne pas manifester Sa puissance afin que les hommes puissent capter son rayonnement et soient en mesure de supporter Sa présence.
Cependant le midrache devient obscure en affirmant que Mochè exprime son étonnement à propos de l’exiguïté du Michekane après la réaction du roi Chélomo relative aux dimensions du Bèt ha-Miqdache qui, bien que très réduites, dépassaient celles du Michekane. C’est surprenant!
En vérité, Mochè conçoit bien les réticences de D’ieu à manifester Sa gloire dans toute sa splendeur après que les Bénè Yisraèl se soient rendus coupables de la faute du Veau d’or. Mais du temps du roi Chélomo, les Bénè Yisraèl avaient atteint un niveau de perfection très élevé. On s’attend que l’Ét’ernel consente à faire résider alors Sa présence dans tout son éclat. Ayant constaté les dimensions réduites du Bèt ha-Miqdache, Mochè conclut à la grandeur de D’ieu qui n’est autre que Sa grande modestie puisqu’Il se contente d’un lieu aussi exigu pour Sa présence.
Mochè comprend que la Puissance de l’Ét’ernel ne cherche point des palais immensément grands, mais plutôt un lieu, même réduit, apte à contenir Sa présence. Bien plus, la Tora symbole de cette présence, l’Ét’ernel s’adresse à Mochè d’entre les kéroubim, les chérubins, lorsqu’ils déployaient leurs ailes par-dessus l’arche sainte, ne se contente que d’une coudée sur une coudée.
Enfin le midrache tente de cerner la suite logique du texte. Traitant du sanctuaire à construire, le texte devait continuer dans cette veine et donner plans et détails du sanctuaire. Au lieu de cela, il passe à la construction de l’arche. Cela revient à dire que le but du Sanctuaire est de servir de lieu de résidence à la Tora. Un parallèle s’établit entre le Michekane et la création. Ainsi la lumière est-elle nécessaire pour mettre de l’ordre dans le monde. La Tora, resplendissant à partir du Michekane, guide également Israël ainsi que le monde entier. Le texte ne dit-il pas que la Tora est lumière?
Cependant, Rachi(12), rapportant le midrache, affirme que D’ieu ayant vu que les méchants ne méritent pas de profiter de la lumière la mit en réserve à l’usage des justes pour les temps à venir. Peut-être est-ce la Tora mise en réserve et, le moment venu, D’ieu la remet à Israël afin qu’il se conduise dans le monde selon ses préceptes divins.
On fera une arche en bois de chittim, ayant deux coudées et demi de long, une coudée et demi de large, une coudée et demie de hauteur.
On fera une arche en bois de chittim..
Or ha-Hayim remarque pour tous les articles du Michekane, le Michekane y compris, l’ordre divin est à la deuxième personne du singulier : tu feras. Pour l’arche, en revanche, l’ordre est à la troisième personne du pluriel : ils feront. Pour les détails de l’arche, le texte reprend la première personne de l’impératif.
C’est, dit-il, parce que la Tora dans sa globalité ne se réalise que grâce à l’ensemble du peuple. À titre d’exemple, un Kohène, quand bien même il le voudrait, ne peut pas accomplir les prescriptions relatives aux 24 donations faites au Kohène ou le rachat du premier-né, n’étant point tenu. De même un Israélite ne saurait procéder à l’offrande des sacrifices. Il n’est pas concerné par toutes lois y afférentes. C’est pourquoi wé-âssou, ils feront, dit à propos de l’arche, s’adresse à tout Israël qui a le devoir dans sa totalité d’appliquer la Tora.
Mais concernant les prescriptions de la Tora, chacun est tenu, selon ses aptitudes, selon ses facultés, selon ses efforts, de participer à leur étude et à leur accomplissement.
Par ailleurs, le midrache(13) rapporte que Mochè, ayant préparé une arche en bois, y déposa les tables de la Tora tout le temps nécessaire à la construction du Michekane. Pour éviter toute erreur, l’ordre relatif à la nouvelle arche fut transmis au pluriel. Mochè comprend qu’il ne s’agit nullement de celle qu’il a fabriquée(14).
Chaâr Bat Rabbim cite le Talmoud(15) :
«La Tora ne se trouve pas au-delà des mers, autrement dit elle ne se trouve pas chez les négociants qui traversent les mers pour leur commerce.»
Il propose l’explication suivante :
La Tora ne s’acquiert que par la fréquentation assidue du bèt ha-midrache, , l’académie. Néanmoins les talmidè hakhamim, les sages, s’adonnant à l’étude de la Tora avec le support financier de ceux qui s’occupent du négoce, acceptent de leur céder une part de leur Tora. Ainsi l’association du sage et du riche qui le supporte financièrement fait que la Tora appartient aux deux. C’est pourquoi pour l’arche le texte emploie le pluriel.
Rav Alchèkh cite un passage du Talmoud(16) :
«Il y a trois couronnes : la couronne de la prêtrise, kètèr kéhounna, qui revient à Aharone, la couronne de la royauté, kètèr mal’khout, qui revient à David et la couronne de la Tora, kètèr Tora, à la disposition de tout Israël. Celui qui en exprime le désir, peut s’en servir.»
Pour les couronnes de kéhounna et de la royauté, ne peuvent y accéder que les descendants d’Aharone et de David. C’est une exclusivité. Mais pour la Tora, tout Israël peut prétendre à une part. Étant à sa disposition, quiconque veut, peut l’apprendre; l’accès est facile, il suffit, de faire l’effort nécessaire. C’est pourquoi le pluriel wé-âssou est justifié.
Aussi le texte souligne-t-il(17) : «Or, ceci est la Tora que Mochè exposa aux enfants d’Israël», précisant devant les Bénè Yisraèl, devant tous, pour bien signifier que la Tora n’est pas exclusive aux sages, mais elle est exposée à tous les Bénè Yisraèl.
Rabbènou Béhayè citant les paroles de Rabbi Yéhouda Bar Chalom(18) rapporte : «Le Saint béni soit-Il dit : que tous viennent participer à la construction de l’arche afin qu’ils puissent mériter la Tora.» Cette participation s’exprime par leur donation.
En bois de chittim.
Le midrache Talpiyot rappelle que l’arche était composée d’une en bois recouverte de deux arches en or, une de l’intérieur et l’autre à l’extérieur. C’est pour souligner que la Tora n’est pas donnée en héritage. Tout celui qui veut s’en approcher même s’il est insignifiant comme le bois par rapport à l’or, finirait par devenir aussi précieux que l’or.
Chaâr Bat Rabbim, s’interrogeant sur le choix du bois de Chittim, pour la confection de l’arche, cite le Talmoud(19) : «Que l’homme soit à jamais souple comme le roseau et non rigide comme le cèdre.» Ce principe, dit-il, est valable dans toutes les relations de l’homme avec son prochain à l’exception de tout ce qui a trait à la Tora. À ce propos, l’homme doit faire preuve de détermination et non être influençable afin de ne point s’écarte de la voie de la Tora.
Ayant deux coudées et demie de long, une coudée et demie de large, une coudée et demie de hauteur.
Les dimensions de l’arche, fractionnées, comportent toutes une demi-coudée. En revanche, l’autel présente des coudées entières. Quant à la table, ses dimensions sont à la fois entières et fractionnées.
Pour Rabbènou Béhayè, le sage doit être humble à l’exemple de l’arche dont les dimensions sont brisées et fractionnées. Il doit se considérer imparfait, comme s’il ne constitue que la moitié et non un tout. Le riche complète l’autre moitié lui apportant son support financier.
Selon Kéli Yaqar, le talmid hakham, le sage a le devoir de viser plus haut, plus parfait que lui, afin d’atteindre la perfection. Mais pour les acquisitions matérielles il faut voir plus bas, ceux qui sont moins nantis que soi. Ainsi arrive-t-on à se satisfaire de son avoir.
Pour Chaâr Bat Rabbim, le sage, bien qu’ayant étudié la Tora et acquis beaucoup de sagesse, ne doit pas pour autant concevoir de l’orgueil ou de la fierté. Au contraire, il est tenu de demeurer humble et de respecter tous ceux qui étudient la Tora. Un hakham, sage, est celui qui est prêt à apprendre même de plus petit que soi.
À partir des coudées brisées des dimensions de l’arche, l’homme apprend à viser les vertus d’humilité, de soumission et de disponibilité.
Hatam Sofèr rapporte deux opinions du Talmoud(20). Pour l’une, un talmid hakham, un sage, aura un soupçon d’orgueil (1/64) afin qu’il ne s’humilie pas devant un ignorant. L’autre déconseille de l’avoir sinon le sage sera considéré, pour Rabbi Chimône Bèn Yohaï, comme un idolâtre.
Pour réconcilier ces deux positions, Hatam Sofèr, pense qu’extérieurement le sage, montrant ce soupçon d’orgueil, évite le mépris et l’humiliation de l’ignorant sans toutefois se départir intérieurement de sa soumission et de son humilité. Aussi pour cette raison l’intérieur de l’arche est en bois tandis que l’extérieur est en or.
Tu revêtiras d’or pur, intérieurement et extérieurement, et tu l’entoureras d’une corniche d’or.
Tu revêtiras d’or pur, intérieurement et extérieurement.
Rabbènou Béhayè y voit l’obligation qu’a le sage d’être intègre au point d’avoir la parole et la pensée identiques. Ainsi la conduite apparente doit se conformer aux convictions intimes comme l’arche revêtue d’or pur à l’intérieur et à l’extérieur. Ainsi dit le texte(21) : «Je me revêtais d’équité comme d’une parure…»
Le Talmoud(22) affirme : «Tout talmid hakham dont l’intérieur ne correspond pas à l’extérieur n’est pas un talmid hakham.» La pureté du coeur et de la pensée, évidentes pour D’ieu, doit correspondre à la conduite extérieure(23).
Et tu l’entoureras d’une corniche d’or.
Étant pur et parfait, le sage peut alors prétendre à la couronne de la Tora(24). Bétsal’èl a fait trois arches qui s’emboîtent: une représente la Tora écrite, la deuxième représente la Tora orale et la troisième représente les secrets de la Tora. Mais l’arche extérieure, étant plus haute que les autres, indique que la loi orale et les secrets de la Tora se rattachent à la Tora écrite(25).
Tu mouleras pour l’arche quatre anneaux d’or, que tu placeras à ses quatre angles; savoir, deux anneaux à l’un de ses côtés et deux anneaux au côté opposé.
Tu mouleras pour l’arche quatre anneaux d’or, que tu placeras à ses quatre angles.
L’anneau a une forme arrondie, par conséquent, infinie comme la Tora, une source vive qui ne tarit pas.
Ils seront placés aux quatre angles. Les quatre angles symbolisent les quatre manières d’expliquer et d’étudier la Tora : péchat, sens littéral, rèmèz, sens allusif, dérache, sens allégorique et sod, sens ésotérique.
Néanmoins il faut commencer par l’étude du péchat et rèmèz ce n’est qu’après que l’on peut aller au dérache et sod.
Aussi pour cette raison le texte dit :
Deux anneaux à l’un de ses côtés, et deux anneaux au côté opposé(26).
Tu feras des barres de bois de chittim, que tu recouvriras d’or. Tu passeras ces barres dans les anneaux, le long des côtés de l’arche, pour qu’elles servent à la porter. Les barres, engagées dans les anneaux de l’arche, ne doivent point la quitter.
Tu feras des barres de bois de chittim que tu recouvriras d’or .
Cependant la Tora doit être aussi à la portée de l’homme commun et simple. Pour la lui rendre accessible, il suffit d’utiliser des allégories, des exemples, des comparaisons empruntés à la vie courante. Ce sont là des barres au moyen desquelles l’arche sera prise. Ces barres seront, elles-mêmes, recouvertes d’or et passées dans les anneaux afin de donner une meilleure accessibilité à la Tora dans ses différentes manières d’étude.
Cependant les barres représentent ceux qui soutiennent financièrement la Tora. Sans leur soutien, l’existence de la Tora est remise en cause.
Aussi pour cette raison le texte souligne :
Les barres engagées dans les anneaux de l’arche, ne doivent point la quitter.
Le soutien financier ne doit jamais faire défaut au sage étudiant la Tora, comme les barres qui demeurent fixées à l’arche(27).
Ainsi tu pourras déposer dans l’arche, le Statut que je te donnerai .
La Tora est le témoignage, êdout, de l’attachement qui existe entre Israël et D’ieu(28). Cet attachement passe nécessairement par l’unité qui se fait au sein d’Israël au moyen de l’étude de la Tora. L’amour unissant le sage et le riche s’exprime véritablement à travers l’étude de la Tora. Celui qui supporte a autant de mérite que celui qui étudie.
1. Chémot 25, 10-16.
2. Chémot Rabba 34, 1.
3. Chémot 25, 10.
4. Iyob 37, 23.
5. chap. 26.
6. Dévarim 5, 22.
7. Téhillim 29, 4.
8. Mélakhim I 8, 27.
9. Téhillim 91, 1.
10. Bérèchit 1,3.
11. Michelè 6, 23.
12. Bérèchit 1, 4.
13. Tanhouma Êqèv paragr. 10.
14. Or ha-Hayim.
15. Êroubine 55 a.
16. Yoma 72b.
17. Dévarim 4, 44.
18. Chémot Rabba paragr. 34.
19. Taânit 20a.
20. Sota 5a.
21. Iyob 29, 14.
22. yoma 72b.
23. Chaâr Bat Rabbim.
24. id.
25. Orah Hayim cité par Chaâr Bat Rabbim.
26. Midrache Talpiyot.
27. Rav Alchikh et Mèchèkh Hokhma.
28. Haâmèq Davar.