Le dernier jour de Mochè
«Mochè alla ensuite adresser les paroles suivantes à tout Israël, leur disant : «j’ai cent vingt ans aujourd’hui, je ne peux plus vous servir de guide; d’ailleurs l’Ét’ernel m’a dit : Tu ne traverseras pas le Yardène.» L’Ét’ernel, ton D’ieu, marche lui même devant toi; c’est lui qui anéantira ces peuples devant toi pour que tu les dépossèdes. Yéhochouâ sera ton guide, comme l’Ét’ernel l’a déclaré. Et l’Ét’ernel les traitera comme il a traité Sihone et Ôg, roi de l’Èmori et leur pays qu’il a condamné à la ruine. Il mettra ces peuples à votre merci; et vous procéderez à leur égard, en tout, selon l’ordre que je vous ai donné. Soyez forts et vaillants! Ne vous laissez effrayer ni intimider par eux! Car l’Ét’ernel, ton D’ieu, marche lui-même avec toi; il ne te laissera pas succomber, il ne t’abandonnera point!(1)»
La sidra Wayè-lèkh , traite tout au début des derniers instants de la vie de Mochè. Au terme de quarante années à la tête du peuple d’Israël, Mochè parcourt le camp faisant ses adieux à chacun des Bénè Yisraèl.
Il est facile d’imaginer que cette tournée n’était nullement faite pour dire des banalités. La Tora précise d’ailleurs que Mochè «a adressé ces paroles à tout Israël.»
En se référant à la sidra Dévarim, il serait permis d’expliquer à nouveau «ces paroles» par reproches. Voici donc un homme aimé et respecté certes par le peuple d’Israël, parfois contesté et critiqué, qui au dernier moment ne recule pas à redresser les torts de son peuple.
En effet, suivant l’alliance de la ârbanout, solidarité, telle qu’exposée dans la sidra Nitsavim, Mochè, en tant que chef d’Israël, ne devrait pas se soustraire au devoir de reprocher et chercher à amender la conduite du peuple d’Israël. Bien au contraire parce qu’il a autorité à s’opposer à la mauvaise conduite de tous, qu’il a le devoir de le faire s’il ne veut pas être responsable de leur mauvaise conduite(2).
De plus, parce qu’il situe son intervention aux derniers instants de sa vie qu’elle prend toute sa valeur et sera prise au sérieux par tous. En effet, quel intérêt animerait Mochè à ce moment pour reprocher aux Bénè Yisraèl leur conduite si ce n’est l’amour qu’il leur porte!
C’est aussi l’appel à la téchouva à propos de laquelle le prophète(3) dit :
«Reviens, Israël, jusqu’à l’Ét’ernel, ton D’ieu; car tu n’es tombé que par ton péché. Armez-vous de paroles [suppliantes] et revenez à l’Ét’ernel!»
Les paroles que Mochè adresse aux Bénè Yisraèl seraient donc les paroles qui font référence à la téchouva car elle n’est point difficile à réaliser comme la Tora le souligne(4) : «Non, la chose est tout près de toi : tu l’as dans la bouche et dans le coeur, pour pouvoir l’observer!»
«Mochè alla ensuite adresser les paroles suivantes à tout Israël» rapporte : Wayè-lèkh, , il alla, n’est autre qu’un langage de reproche tel qu’il est dit(7) :
«Venez, contemplez les oeuvres de l’Ét’ernel, qui a opéré des ruines sur la terre!» À la fin de Qohèlète(8) il est dit :
«Les paroles des sages sont comme des aiguillons [les dires] des auteurs de collections, comme des clous bien plantés : tout émane d’un seul et même pasteur.» [C’est pour enseigner] de même que l’aiguillon maintient la vache dans son chemin ainsi les paroles de la Tora dirigent le coeur de ceux qui les étudient vers le bon chemin. Comme des clous bien plantés [indique] que les paroles de la Tora sont aussi fixes qu’un clou est planté et fixe; mais de même qu’une plante pousse et grandit ainsi les paroles de la Tora se multiplient et croissent pour y trouver goût et plaisir. Tout émane d’un seul et même Pasteur : même si certains déclarent impures pendant que les autres purifient, certains interdisent pendant que les autres permettent tout émane de Mochè qui les avait entendues de la bouche du Tout Puissant.»
C’est un midrache intéressant en ce sens que les dernières paroles de Mochè furent surtout consacrées à des reproches dans le seul souci de guider et diriger les Bénè Yisraèl. Il est évident qu’un reproche ne fait point plaisir à celui qui le reçoit. Aussi agit-il comme un aiguillon qui a pour effet de réveiller, d’inciter à une meilleure conduite. De plus l’aiguillon étant mobile, les paroles de la Tora s’appliquent à toutes les situations. L’espace et le temps n’imposent aucune limite à la Tora. Elles sont toujours en marche, en évolution.
Aussi Wayè-lèkh pour le midrache indique-t-il le souci de Mochè de voir son peuple évoluer dans une direction coïncidant bien avec l’enseignement divin de la Tora. Ceci ne peut se faire que dans la mesure où les Bénè Yisraèl seront prêts à assumer les directives de dernière minute quand bien même seraient-elles dures et pénibles à accepter et à suivre.
Cependant aussi incisifs que ces reproches puissent paraître, ils sont comme des clous plantés, non des clous fixés mais plantés, autrement dit comparés à des plantes qui, bien que fixées, connaissent une croissance et un développement.
En effet, pour obtenir le résultat escompté, améliorer la conduite de la société, le reproche devra-t-il être adressé dans un esprit constructif et positif, non dans le but de faire remarquer uniquement le délabrement moral. Un bon reproche émane d’un élan de coeur exprimant tout l’amour qu’il a pour autrui ainsi que sa souffrance de le voir suivre une voie autre que celle de la raison et de la morale.
Aussi la Tora, avant de recommander le devoir de reprendre son prochain, prend-elle la peine de prescrire de ne point le haïr. Un reproche n’émane pas d’un coeur qui hait mais d’un coeur qui aime. Ainsi est-il dit(9) : «Ne hais point ton frère en ton coeur : reprends ton prochain et tu n’assumeras pas de péché à cause de lui.»
Parce que le reproche est adressé par amour, il peut avoir cette qualité exceptionnelle d’être comparé à la plante qui croît, grandit et porte des fruits assurant la vie.
Il y a là notion de mouvement et non d’attitude statique. Le dynamisme du reproche, fouillant au fond de la conscience du prochain, produira un effet bénéfique car, inspiré par l’amour, il ne saurait viser que le bien. Aussi le reproche sera-t-il apprécié pour le bénéfice que l’individu et la société peuvent en tirer.
Par ailleurs, le reproche se base sur l’enseignement de la Tora et des Sages. Mais si parfois il arrive de constater une contradiction entre leurs enseignements, ce n’est point une raison suffisante pour le rejeter. Il y a lieu de considérer le fait que tout émane d’un seul Pasteur. Les paroles des uns et des autres sont des paroles du D’ieu vivant. Leur enseignement doit être considéré comme deux aspects complémentaires, et non opposés. C’est grâce à cette contradiction apparente que l’enseignement de la Tora se développe, se précise et s’affirme. Aussi l’homme ne doit-il rejeter aucun de ces deux aspects, il faut être aussi attentif à l’un comme à l’autre. Ils sont tous deux nécessaires pour l’évolution et le dynamisme de la Tora.
Sans doute Mochè au terme de sa vie voulait-il avertir les Bénè Yisraèl de cette situation qui ne manquerait pas d’apparaître après sa mort. En effet, nombreuses furent les halakhot, lois, oubliées par Israël pendant le deuil de Mochè.
Bien entendu, il n’était plus là pour les enseigner et, le peuple ne saurait compter sur l’éventualité de recevoir l’enseignement direct de D’ieu.
Après Mochè, des divergences apparaîtront au niveau de l’enseignement de la halakha, loi, mais elles n’ébranleront pas pour autant les fondements de l’enseignement de la Tora.
De toute évidence, un tel message maintiendrait l’unité du peuple et investirait Yéhochouâ, en tant que successeur, de toute la confiance et de l’autorité nécessaires pour diriger le peuple.
C’est donc là la signification des paroles de Mochè lorsqu’il dit aux Bénè Yisraèl : «J’ai cent vingt ans aujourd’hui, je ne peux plus vous servir de guide…»
Et Rachi d’expliquer :
«Je ne pourrais plus aller et venir pour vous diriger dans la Tora car les traditions et les sources de la sagesse m’ont alors été fermées.»
Jusque-là Mochè était en mesure de révéler aux Bénè Yisraèl les sources de la sagesse, autrement dit il était capable de transmettre des monceaux de halakhot à partir des lettres de la Tora. Cette possibilité, dira Minhat Bikourim(10), fut enlevée à Mochè peu avant sa mort.
Aussi Mochè, privé donc de ce pouvoir, concentre tous ses efforts à encourager et à exhorter les Bénè Yisraèl à obéir à ses chefs et aux sages dont l’enseignement aura pour objectif de maintenir l’unité de Âm Yisraèl.
Rabbi Yaâqov Abouhatsèra, rapportant un enseignement de Ha-Ari, dira que Mochè put accéder à 600,000 manières d’interpréter la Tora, lesquelles interprétations représentent ce que chaque âme des Bénè Yisraèl atteignit de la connaissance de la Tora. Toute interprétation qui dans le temps sera mise à jour par un sage fut déjà connue de Mochè. Celui-ci, tel un soleil illuminant le monde, inspire donc tous les sages de toutes les générations.
Mais avant sa mort, Mochè rendant visite à tout Israël, voulait le rassurer qu’avec sa disparition toutes ces interprétations continueront à éclairer les sages. Sa disparition ne vient point mettre une fin à tout les enseignements de la Tora.
L’esprit de Mochè continuera à inspirer et à illuminer toutes les générations afin que les vérités de la Tora soient connues de tous. Il y a là l’assurance à la fois de la continuité de la Tora dans le développement.
La dynamique de la Tora ne consiste nullement à viser une remise en question aux allures de révolution ou de réforme, mais, au contraire, à avoir pour objectif de retrouver les valeurs authentiques, valeurs transmises à Mochè au Sinaï.
Mochè alla ensuite adresser les paroles suivantes à tout Israël, leur disant : «j’ai cent vingt ans aujourd’hui, je ne peux plus vous servir de guide; d’ailleurs l’Ét’ernel m’a dit : Tu ne traverseras pas le Yardène.»
Mochè alla,
Le texte ne précise pas la destination prise par Mochè. Où est-il donc allé?
En vérité, jamais Mochè n’eut à aller au-devant des Bénè Yisraèl. Étant leur chef, Mochè les convoque selon le cérémonial décrit dans Bé-ha-âlotékha(11), par la sonnerie des trompettes.
Mais comme ce jour était celui de sa mort, le pouvoir fut retiré à Mochè pour le transmettre à Yéhochouâ. Le roi Chélomo affirme(12) : «Il n’est point de pouvoir [contre] le jour de la mort…» Ce jour là Mochè n’avait plus donc le droit de jouir des prérogatives du pouvoir et convoquer les Bénè Yisraèl par la sonnerie des trompettes. Aussi pour cette raison Mochè dut-il se déplacer auprès des Bénè Yisraèl.
Il adressa ces paroles à tout Israël.
Comme le texte indique par la suite que ce jour était le dernier jour de Mochè, est-il possible qu’en ce jour il puisse adresser toutes les paroles rapportées dans Dévarim?
En disant, je suis âgé de cent vingt ans aujourd’hui, Mochè annonce aux Bénè Yisraèl selon Rachi qu’en ce jour exactement il a atteint 120 ans; le 7 Adar est son jour de naissance et sera le jour de sa mort.
Cependant une difficulté subsiste : nul ne peut connaître le jour de sa mort. Rachi l’affirme cependant parce que pour Mochè, ne pouvant plus aller et venir dans les secrets de la connaissance et de la sagesse est le signe de la fin. Cette privation du pouvoir de comprendre la Tora est la confirmation de l’approche de la mort.
Je ne peux plus vous servir de guide!
Comment expliquer je ne peux plus : est-ce ne plus avoir de force parce que c’est le jour de sa mort ou bien être privé du pouvoir d’être leur guide.
Or ha-Hayim précise que Mochè put se rendre compte que son âme s’apprêtait à quitter ce monde. La lecture qu’il donne de «Mochè alla» et que l’âme, appelée Mochè, pressentit qu’elle s’en allait, se dirigeait vers la mort.
Ainsi dit David à Chélomo(13) :
«Les jours de David approchant de leur fin, il dicta ses volontés à Chélomo son fils, en ces termes : «Je suis près d’aller où va toute chose terrestre…»
Il en est ainsi pour des tsaddiqim exceptionnels qui arrivent à pressentir exactement le jour de leur mort. Qui est mieux indiqué que Mochè pour le savoir avec précision. Surtout comme Rachi le précise : l’impuissance d’avancer dans la Tora, raison d’être de Mochè, signifie a elle seule la mort.
Tu ne traverseras pas le Yardène!
Comment comprendre le lien logique entre les deux éléments du verset : «je ne peux plus» d’une part, et d’autre part «l’Ét’ernel m’a dit : tu ne traverseras pas». Ou il ne peut plus et cela ne dépend pas de l’interdit divin ou au contraire il pouvait traverser mais c’est l’interdit divin qui l’en empêche.
C’est pour cette raison que Mochè, apprend aux Bénè Yisraèl que l’interdiction de traverser le Yardène confirme sa fin prochaine parce que si cela dépendait de lui, il aurait été prêt à traverser le Yardène. Ce passage lui ayant été refusé, il se plie à la volonté divine.
En faisant cette annonce, Mochè craint de mettre, selon Or ha-Hayim, les Bénè Yisraèl dans un état de découragement. Aussi les console-t-il, à propos de sa disparition. Certes, tant qu’il était à leur tête, il pouvait leur être utile par ses intercessions en leur faveur, chaque fois que la menace d’extermination pesait sur eux, lors de la faute du veau d’or et celle des explorateurs par exemple, ainsi que pour son rôle déterminant dans la conquête de Êber ha-Yardène, territoires de Sihone et Ôg.
L’Ét’ernel, ton D’ieu, marche lui même devant toi; c’est lui qui anéantira ces peuples devant toi pour que tu les dépossèdes. Yéhochouâ sera ton guide, comme l’Ét’ernel l’a déclaré. Et l’Ét’ernel les traitera comme il a traité Sihone et Ôg, roi de l’Èmori et leur pays qu’il a condamné à la ruine.
L’Ét’ernel, ton D’ieu, marche lui même devant toi… Yéhochouâ sera ton guide.
Si l’Ét’ernel est à la tête pour faire traverser au peuple le Yardène, pour quelle raison le texte annonce-t-il par la suite, «Yéhochouâ sera ton guide»?
Mochè se fait rassurant. Pour votre pardon, D’ieu Lui- même l’exprimera. Ôbèr, a, en fait, le même sens que Ôbèr âl pèchâ, qui pardonne les péchés.
En effet, lors de la faute du veau d’or D’ieu n’avait-il pas suggéré à Mochè d’intercéder en faveur des Bénè Yisraèl.
Quant aux conquêtes, c’est encore à D’ieu qu’il faut attribuer le mérite et non à Mochè c’est pourquoi le texte souligne : «C’est D’ieu qui anéantira ces peuples devant toi…, comme il a traité Sihone et Ôg.»
Mochè n’a agi que comme intermédiaire. Pour l’intermédiaire, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. «Yéhochouâ sera ton guide comme l’Ét’ernel l’a déclaré.» Yéhochouâ remplacera Mochè dans ces deux fonctions.
Pour Maor wa-Chèmèche, le texte prend un autre aspect car à un moment aussi capital que la disparition de Mochè, le rôle du tsaddiq serait de voir en quoi il pourrait encore être utile à son peuple. C’est à cela que s’emploie Mochè.
Étant près de l’Ét’ernel, tourné vers son origine divine et rompant tout contact avec le monde matériel, les reproches de Mochè, aussi graves et justifiés soient-ils, ne pourront qu’être utiles sans pour cela paraître accablants. Lorsque le tsaddiq est attaché au monde matériel, il pourrait, par ses reproches, provoquer la rigueur divine.
Aussi Mochè prend-il soin d’annoncer qu’étant à son dernier jour, les Bénè Yisraèl se doivent de tenir compte de ses reproches, «ces paroles», sans pour autant craindre de châtiment rigoureux de D’ieu.
«Quand bien même ces paroles seraient, dit-il, dures et accablantes, D’ieu agira avec miséricorde vis-à-vis de vous et vous pardonnera. «L’Ét’ernel, c’est Lui qui Ôbèr, pardonne.»
Par ailleurs, Mochè Rabbènou insiste dans ses derniers instants pour que les Bénè Yisraèl fassent téchouva et prennent leur destin en mains sans attendre l’intervention du tsaddiq pour leur apporter le pardon divin.
Après que Mochè eut, durant quarante ans, lutté pour amener les Bénè Yisraèl à une foi absolue en D’ieu et les rapprocher de Lui, il n’a d’autre souci que de les mettre face à leur responsabilité afin de trouver en eux toutes les forces nécessaires pour invoquer le pardon divin et revenir vers Lui.
Aussi pour mieux les exhorter à la téchouva leur annonce-t-il «Je ne peux plus être votre guide». À partir de ce moment, les Bénè Yisraèl se doivent de prendre l’initiative de la téchouva et ne plus attendre que le tsaddiq fasse l’intermédiaire.
De plus, face à la crainte que Yéhochouâ ne soit pas assez patient et longanime avec eux comme lui le fut, Mochè les calme et les rassure : «Yéhochouâ sera le genre de tsaddiq capable de pardonner.» Car Hou Ôbèr lé-fanèkha, il te pardonnera.»
Ceci n’est possible que si les Bénè Yisraèl se prennent eux-mêmes en mains, ainsi :
Il mettra ces peuples à votre merci; et vous procéderez à leur égard, en tout, selon l’ordre que je vous ai donné. Soyez forts et vaillants! Ne vous laissez effrayer ni intimider par eux! Car l’Ét’ernel, ton D’ieu, marche lui-même avec toi; il ne te laissera pas succomber, il ne t’abandonnera point!
Soyez forts et vaillants! ne vous laissez effrayer ni intimider par eux, autrement dit, ne point se laisser effrayer par les ennemis ni intimider par les péchés.
Car l’Ét’ernel, ton D’ieu, marche Lui-même avec toi : Point n’est besoin de l’intervention du tsaddiq, car Il ne te laissera pas succomber, Il ne t’abandonnera point!
Aussi pendant les Dix jours de Téchouva, Dix jours de Pénitence, D’ieu est-Il près des hommes. L’aide et l’appui d’un intermédiaire ne sont nullement nécessaires pour réaliser un retour sincère. Ce faisant, le pardon est assuré!
1. Dévarim 31, 1-6.
2. cf. Chabbat 54b.
3. Hochèâ 14, 2-3.
4. Dévarim 30, 14.
5. Tanhouma sur Wayè-lèkh paragr. 1.
6. Dévarim 31, 1.
7. Téhillim 46, 9.
8. Chap. 12, 11.
9. Wayi-qra 19, 17.
10. Tossèfta Sota chap. 15 loi 3.
11. Bé-midbar 10, 2-4.
12. Qohèlète 8, 8.
13. Mélakhim 1. 12, 1-2.